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Communiqués de presse

Un rapport de BMO Groupe financier indique que le logement demeure abordable pour la majorité des Canadiens  

 

Les frais moyens mensuels de possession d’un logement neuf représentent actuellement 30,5 pour cent du revenu des ménages, soit un niveau nettement inférieur à celui du début des années 1990 où ces frais étaient de l’ordre de 60 à 70 pour cent du revenu des ménages. Les analystes voient là une indication que le marché de l’immobilier va demeurer vigoureux d’ici à la fin de l’année en dépit des récentes hausses de taux d’intérêt et de prix, affirme-t-on dans un rapport que vient de publier la Direction des études économiques de BMO Groupe financier.

Le rapport de BMO Groupe financier indique que pendant le premier trimestre de 2003, le prix de vente moyen d’un logement au Canada était de 8,5 pour cent plus élevé qu’à la même période l’an dernier, s’établissant à 198 418 $. Pendant la même période, le coût mensuel d’un prêt hypothécaire à taux variable a progressé de 17,8 pour cent, pour atteindre 1 001 $ (en supposant une mise de fonds de 10 pour cent et un amortissement de 25 ans).

En dépit de ces hausses, les frais de possession d’un logement demeurent abordables pour la plupart des Canadiens. «L’accès au logement est relativement facile et va le demeurer à court terme», a déclaré l’économiste en chef adjoint, BMO Groupe financier, Michael Gregory.

«Les mensualités ne représentent qu’un côté de la médaille de l’accès au logement, précise M. Gregory, l’autre étant le revenu. Pendant le premier trimestre, le revenu moyen a progressé de 2,5 pour cent (taux sur un an) et la croissance de l’emploi de 3,4 pour cent. En d’autres termes, les Canadiens travaillent davantage et gagnent plus d’argent, ce qui compense partiellement l’augmentation des mensualités des prêts hypothécaires.»

Le rapport indique également que les mensualités se sont déjà établies à 43,6 pour cent, en moyenne, du revenu des ménages; il s’agit là du seuil à partir duquel la demande pourrait commencer à fléchir de façon sensible.

«L’accès au logement étant très favorable, en raison du faible niveau des frais de possession correspondant à 30,5 pour cent du revenu total des ménages, le marché du logement devrait pouvoir affronter des hausses de prix et de taux d’intérêt et ne pas fléchir sous l’augmentation progressive des mensualités de prêt hypothécaire», a affirmé M. Gregory  «Tous les indicateurs économiques annoncent un atterrissage en douceur du boom de l’habitation, ce qui constitue une bonne nouvelle pour les propriétaires de logement et pour les personnes qui s’apprêtent à le devenir.»

Parmi les grandes régions métropolitaines, Vancouver et Toronto-Oshawa sont celles qui affichent les frais mensuels de possession d’un logement les plus élevés au pays, soit 1 587 $ pour le première et 1 462 $ pour la seconde. Les villes de Saint John et de Regina affichent les frais les moins élevés, soit 489 $ et 506 $, respectivement.

La ville de Saint John s’est également signalée en affichant la plus faible hausse des frais mensuels de possession d’un logement sur 12 mois, la progression n’ayant été que de 2 pour cent. À l’inverse, les villes de Montréal et de Québec ont connu les plus fortes hausses de ces frais, soit plus de 26 pour cent. Les autres centres qui ont connu d’importantes hausses de ces frais sur un an sont notamment Victoria (22,6 pour cent), Halifax (20,4 pour cent), St John’s (19,8 pour cent) et Edmonton (19 pour cent).

*Valeur moyenne des propriétés vendues pendant la période telle que déclarée par l’Association canadienne de l’immeuble. Les données ne sont pas rajustées en fonction de la taille ou du style de maison.

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